Certificat d’aptitude au sport : la place du médecin généraliste

Le certificat médical préalable à la pratique des sports en compétitions

Docteur Patrick Bacquaert

 

Quel examen pour quelle pratique ?

Votre médecin traitant, mais également un médecin spécialiste ou un médecin du sport, peut vous délivrer un certificat médical après un bilan dont il jugera seul le contenu.

Généralement, votre médecin profite de cet examen pour réévaluer la validité :

  • des vaccins
  • surveiller votre alimentation
  • parler de votre hygiène de vie

Ainsi, l’examen médical doit prendre en compte votre niveau de pratique, votre temps de pratique et votre âge. Le médecin reste seul juge pour effectuer les examens nécessaires, voire demander éventuellement des renseignements complémentaires et des examens supplémentaires avant de vous accorder l’autorisation de pratiquer un sport.

Quel certificat pour l’enfant ?

La délivrance de certificat pour les enfants peut poser quelques problèmes particuliers concernant les autorisations de pratique en surclassement.

En effet, un certain nombre de fédérations peut autoriser sous quelques réserves les enfants de jouer à une, deux, voire trois catégories au-dessus de leur âge. Dans ce cas, les listes de médecins habilités peuvent être fournies par les ligues concernées. Seuls ces médecins ont alors le droit de délivrer ces certificats médicaux de surclassement.

En tout état de cause, pour un enfant qui jouerait dans sa catégorie d’âge, votre médecin traitant reste habilité à délivrer ce certificat.

Le médecin surveillera spécialement les vaccinations, le rachis, la croissance et l’aptitude à l’effort avant de délivrer l’autorisation nécessaire.

La validité du certificat médical est de 1 an, ou dans certains cas, valable pour la durée de la saison sportive. Le médecin peut également signer directement sur la licence, si celle-ci possède un endroit spécialement réservé où pourra être identifié le nom de votre médecin et son numéro d’inscription à l’Ordre des Médecins

Conclusion

En définitive, ce certificat obligatoire ne doit pas être une simple formalité administrative, mais l’occasion d’une rencontre avec son médecin pour évoquer les problèmes particuliers liés à la pratique sportive ou être l’occasion d’aborder d’autres problèmes médicaux. Il a été démontré que les véritables contre-indications définitives à la pratique des activités physiques et sportives sont extrêmement rares.

Seul votre médecin peut vous conseiller et vous réorienter vers des sports moins traumatisants selon les cas. Dans certains cas, il est même conseillé une pratique sportive pour améliorer ou stabiliser une maladie. En tout état de cause, la pratique du sport doit être progressive et contrôlée.

Déroulement de la Visite de Non Contre-Indication au sport selon les recommandations de la Société Française de Médecine de l’exercice et du Sport

Depuis 2008, la Société Française de Médecine du Sport (SFMES) met à disposition sur son site une fiche standard d’aide à la réalisation de la VNCI.

Dans le courrier de présentation, les auteurs caractérisent ce document comme une « base essentielle » sans mentionner toutefois ni la tranche d’âge d’applicabilité, ni le cadre d’activité (compétition ou pas).

  • Interrogatoire

Pour obtenir des informations les plus complètes possibles, la SFMS propose un questionnaire préalable à la visite médicale.

Il reprend :

– Les antécédents : familiaux, chirurgicaux, médicaux

– Les facteurs de risque personnels et mode de vie

– Les examens complémentaires réalisés antérieurement

– La prise de médicament

– Quelques spécificités complémentaires concernant les femmes

Ainsi, l’interrogatoire initiant la consultation se concentre sur le type d’activité et le niveau souhaité, ainsi que sur la recherche d’éventuels événements au cours de la précédente saison.

  • Examen clinique 

En plus de l’attention classique portée aux évaluations morphologique et cardiorespiratoire, on retrouve des temps d’examen consacrés à la dimension préventive de la VNCI (vision, état dentaire , ORL, vaccinations, pieds, bilan psychologique etc….).

Il est conseillé de respecter le consensus Européen concernant la réalisation d’un ECG de repos.

  • Décision :

Sur le certificat concluant la consultation, on peut soit opter : Pour la mention « pas de contre-indication apparente » puis préciser le sport concerné,

 Ou choisir de contre indiquer définitivement ou temporairement la pratique sportive en demandant éventuellement un bilan complémentaire.

 Focus :

La prévention des morts subites

La mort subite est naturelle, inattendue, au cours ou après une pratique sportive. Il n’y a pas, par définition d’affection préalable détectée, un certificat de non contre-indication à la pratique du sport ayant été délivré par un médecin.

Chez les sportifs de haut niveau, la réglementation a été respectée avec réalisation d’une échographie cardiaque et d’une épreuve d’effort maximale.

La prévention est basée sur l’évaluation des facteurs de risque et la promotion du geste qui sauve avec l’utilisation du défibrillateur.

http://www.irbms.com/mort-subite

On estime à 900 à 1500 le nombre de cas par an en France.

   95% des cas concernent les sportifs amateurs.

La tranche d’âge la plus touchée concerne les 40-60 ans.

95% des cas concernent les hommes.

Plus de la moitié des accidents surviennent en dehors d’un terrain de sport, et la majeure partie des victimes ne semble pas avoir de licence au sein d’une fédération.

Le football, la course à pied et le cyclisme figurent sur le podium des sports les plus touchés mais il s’agit probablement du reflet des sports les plus pratiqués.

De plus la répartition des âges de survenue n’est pas la même en fonction des sports (par exemple l’âge moyen est de 30 ans pour le football, 40 ans pour la course à pied, 50 ans pour le cyclisme).

 

Règles de rédaction du certificat:

Doivent figurer :

L’identité du sportif

La date du jour de l’examen

La mention « n’avoir pas constaté, à ce jour, de signe clinique apparent contre- indiquant la pratique du (des) sport(s) suivant(s) », le(les) sport(s) devant être écrit(s) en toute lettre

La mention « en compétition » si nécessaire

La signature et le tampon du praticien avec N° Professionnel

NB :Ce type d’examen n’est pas prévu par la couverture des frais relatifs aux actes et traitements à visée préventive (Article L321-1 du code de la sécurité sociale) . La consultation est aux frais du patient, le médecin remettant une note d’honoraires (et non une feuille de soin). Il en est de même pour les examens complémentaires, un remboursement n’étant accepté que si une anomalie est découverte

Les sports dits à risque concernant les médecins diplômés de médecine du sport:

Les sports à haut risque médical (Article L231-2-3 et Arrêté du 28/02/2008) :

Sports de combat la mise hors combat est autorisée

Alpinisme de pointe

Sport utilisant une arme à feu

Sport mécanique

Sport aérien (sauf aéromodélisme)

Sport sous-marin

Sources : Les liens avec www.irbms.com

http://www.irbms.com/certificat-medical-obligatoire

http://www.irbms.com/certificat-medical-ski-disciplines-altitude

http://www.irbms.com/le-certificat-medical-de-non-contre-indication-a-la-pratique-sportive-chez-lenfant

http://www.irbms.com/salle-de-remise-en-forme-et-certificat-medical

http://www.irbms.com/test-de-ruffier-dickson

http://www.irbms.com/wp-content/uploads/2014/09/certificat-medical-pratique-physique-adaptee-securisee.pdf

Le certificat médical préalable à la pratique des sports en compétition (Docteur Patrick Bacquaert)

Publié dans Accueil, Publications | Laisser un commentaire

Plaies aiguës, chroniques, pied diabétique

Soirée du 9 septembre 2014

avec le Professeur Philippe MODIANO

  • La plupart des ulcères de jambe sont de cause vasculaire par hypertension veineuse ambulatoire ou insuffisance artérielle ;
  • Les ulcères infectieux, neurotrophiques, dysimmunitaires et néoplasiques sont rares ;
  • Les ulcères les plus chroniques sont les ulcères post-phlébitiques ;
  • La douleur et l’extension nécrotique sont les signes d’orientation vers une cause artérielle (ulcère sur artériopathie ou artériel) ou artériolaire (angiodermite nécrotique) ;
  • Les modifications de la peau périulcéreuse sont plus fréquentes dans les ulcères de cause veineuse ;
  • La surinfection et la sensibilisation allergique aux topiques utilisés sont les principales complications des ulcères veineux ;
  • Dans l’ulcère veineux : écho-Doppler veineux et mesure des indices de pression systolique (IPS) à compléter par écho-Doppler artériel dans 3 cas (cf. texte) ;
  • Dans l’ulcère artériel : écho-Doppler artériel et mesure des IPS, angiographie ;
  • Le traitement chirurgical doit être envisagé en priorité dans les ulcères par insuffisance veineuse chronique non post-thrombotique et dans les ulcères de cause artérielle ;
  • Traiter par compression à haut niveau de pression les ulcères veineux en l’absence d’AOMI (artériopathie oblitérante des membres inférieurs) ;
  • Les moyens du traitement local doivent être adaptés aux trois phases évolutives successives de l’ulcère : détersion, bourgeonnement, épithélialisation ;
  • Une bonne hygiène de vie et la rééducation de la marche sont des compléments indispensables des traitements spécifiques ;
  • Pour l’exécution des soins locaux la coopération entre le médecin et le personnel soignant est essentielle.

La contention multicouche

  • Double, triple ou quadruple bandage par superposition de différentes bandes. parfois nécessaire pour les ulcères récalcitrants avec oedème ou écoulement important.
  • Exemples : double contention : bande inextensible recouverte d’une bande élastique (associe contention et compression), ou triple contention : superposition d’une bande inextensible, d’une bande cohésive et d’une bande élastique.
  • bandage multicouches (4 couches) commercialisé en kit (PROFORE®) pouvant être laissé en place jusqu’à 7 jours. Ce kit comporte une bande d’ouate naturelle, une bande crêpe, une bande de compression légère et une bande cohésive, permettant d’obtenir une pression de 40 mmHg à la cheville. Remboursées LPPR

TRAITEMENT LOCAL

4 phases

1) Désinfection

  • sérum physiologique
  • KMNO4 dilué 1/10 000
  • Chlorexidine

2) Détersion

  • Obligatoire
  • Constante
  • 1er temps : mécanique
  • 2ème temps : chimique

ANESTHESIQUES LOCAUX DE LA DETERSION

1) EMLA + + +

  • 30 minutes avant la détersion
  • 2 tubes de 5 g par application
  • Contre-Indication : Méthémoglobinémie, porphyrie, hypersensibilité +++

2) Gel de Xylocaïne visqueux

  • 10 minutes
  • Pas d’AMM

ANTALGIQUES CLASSIQUES

  • Antalgiques non opiacés
  • EFFERALGAN Codéiné*
  • Dextroproxyphène : DI-ANTALVIC* PROPOFAN*
  • Tramadol : TOPALGIC*
  • Antalgiques morphiniques

PLAIES EN PHASE DE DETERSION

Exsudats modérés : Hydrocolloïdes : Comfeel transparent ®, Comfeel plus ®, Duoderm E®, Hydrocol ® , Restore ® , Tegasorb ®, Algoplaque HP® ,Algoplaque film ® , Urgoderm ® …

Plaies sèches : Hydrogels : Comfeel purilon ®,Duoderm hydrogel ®, Intrasite gel ®, Nu-gel ®, Normgel ®, Sureskin hydrogel ®, Urgo hydrogel ®,…

Plaies très exsudations : Alginates : Algostéril ®, Urgosorb ®, Sorbalgon ®, Comfeel seasorb ®, Algisite ®, Sorbsan ®, Melgisorb ®, …

Hydrofibres :Aquacel ® seul dans cette classe, compresse ou mèche

Plaies malodorantes : Pansements au charbon  Actisorb plus ®

3) Bourgeonnement rouge

Exsudatives

Alginates

Hydrofibres

Plaies modérément exsudatives

Hydrocolloïde

Hydrocellulaire Allevyn ®, Askina transorbent ®, Biatain ®, Combiderm ®, Tielle ®, Lumiderm 6000 ®, Mepilex ®, …

Cas particulier

Plaies nécrosantes :

mèches hydrofibres

coussinets hydrocellulaires

Plaies hémorragiques : Alginates

PANSEMENT A L’ARGENT

– Pouvoir bactéricide des ions d’argent

– Large spectre antibactérien sur de nombreux gram + et négatif sans phénomène de résistance

– Action anti-inflammatoire

ION argent : asticota, AQUACEL argent, Sulfadiazine argentique : IALUSET +, URGOTUL S argent

La détersion par larves de mouches

  • Espèce : Lucilia sericata
  • Durée du stade larvaire : 6 jrs
  • Insecte nécrophage
  • Les sécrétions induisent une liquéfaction sélective des tissus nécrosés secondairement ingérés
  • Effet bactériophage (BGN, SARM…)

4) Cicatrisation

  • Spontanée
  • Auto-greffe en pastille, filets

 

Diaporama de la soirée

Dermato-Plaies-PEC

Pour en savoir plus…

Publié dans Accueil, Publications | Laisser un commentaire

Démences : diagnostic et prise en charge

Démences : diagnostic et prise en charge

Diaporama de la formation

Sensibilisation au diagnostic précoce et à la prise en charge des patients atteints de maladie d’Alzheimer et maladies apparentées

Pour en savoir plus

Maladie d’Alzheimer et autres démences (HAS actualisation juillet 2012)

Maladie d’Alzheimer et autres démences (HAS juin 2009)

Médecins généralistes : Visite longue et complexe pour les patients atteints de maladie neuro-dégénérative (CNAMTS)

Réaliser une visite longue dans le cadre de la maladie d’Alzheimer (INPES)

Permis de conduire : rôle d’information des soignants

Carte d’urgence pour le patient (à garder sur lui)

Ressources locales

CLIRPA (Centre Local Information Coordination Retraités Personnes Agées)

CLIRPA de Tourcoing, 15 rue de la Bienfaisance 03 20 69 40 40

Présentation du CLIRPA de TOURCOING en 2013

ESAD (Equipe spécialisée Alzheimer à Domicile)

Lille et Linselles

ESAD Résidence Léopoldine – App n°22 – 146 Ter Bd. Victor Hugo – 03.20.42.50.88 et LINSELLES 6 rue des Frères Vanrullen – 03.20.03.32.81

Tourcoing

L’accueil de jour « Les Feuillantines », 319, rue Racine, 59200 TOURCOING – 03 20 69 16 16

Equipe Spécialisée Alzheimer de Tourcoing, 7 rue Gabriel Péri et 26, rue de la Bienfaisance – 03 20 11 34 80

Wasquehal

ESAD 2 rue Salvador Allende 59290 Wasquehal – 03 20 89 65 40

LOGIGRAMME D’INTERVENTION DE L’EQUIPE SPECIALISEE ALZHEIMER A DOMICILE « ESAD »

FONCTIONNEMENT DE L’EQUIPE SPECIALISEE A DOMICILE : ESAD

Prescription Médicale type

QUELS OUTILS SONT UTILISES POUR LES ACTIVITES DE REHABILITATION EN ESAD

MAIA

Maison pour l’Autonomie et l’Intégration des personnes malades d’Alzheimer

Maison des Aidants

MAISON DES AIDANTS METROPOLE ROUBAIX TOURCOING

Petit journal de la Maison des Aidants – février 2014

MAISON DES AIDANTS METROPOLE ROUBAIX TOURCOING 37 Boulevard de Cambrai 59100 Roubaix 03 20 28 64 49

MAISON DES AIDANTS METROPOLE ROUBAIX TOURCOING Programme Juin 2014

Publié dans Accueil, Publications | Laisser un commentaire

Cotisation (FMC Tourcoing)

Pour participer à la vie de l’association, n’oubliez pas votre cotisation annuelle

Le docteur

Adresse

Téléphone

eMail

Adresse un chèque de vingt-trois Euros (23 Euros = 1 C) à l’ordre de la FMC de Tourcoing

Trésorier Olivier PAULVAICHE

139 rue de Dunkerque

59200 TOURCOING

 

 

Publié dans Association | Laisser un commentaire

Le prurit

Le prurit

Formation du Mardi 8 avril 2014

 Le prurit est un signe fonctionnel et se définit comme « une sensation qui provoque le besoin de se gratter ». Il peut être localisé ou généralisé. Il ne concerne que la peau et certaines muqueuses ou semi-muqueuses.

Il existe un prurit que l’on peut qualifier de physiologique. Ce prurit est discret. Il est plus important le soir et/ou quand le malade se dévêt. Chaque individu se gratte de nombreuses fois dans une journée sans que cela entraîne de désagrément majeur.

Le prurit devient pathologique lorsqu’il induit des lésions de grattage ou lorsqu’il incite à consulter…

Principales étiologies

Prurits généralisés : principales étiologies dermatologiques

Eczéma (lésion vésiculeuse)

Urticaire (lésion papulo-oedémateuse), dermographisme

Lichen (lésion papuleuse)

Dermatose bulleuse auto-immune (lésion urticarienne, eczématiforme)

Ectoparasitose (gale, phtiriase)

Mastocytose

• Prurigos non parasitaires

Mycosis fongoïde

Agents irritants externes

Modifications de l’environnement

Prurits généralisés d’origine interne

Toxidermies

Insuffisance rénale

Rétention biliaire

Hématopathies

• Mycosis fongoïde

• Autres lymphomes

• Anémie ferriprive

• Syndrome myéloprolifératif

Infections

• Parasitoses intestinales

• Séropositivité VIH

Modifications endocriniennes

Hyperparathyroïdie

Syndrome carcinoïde

• Grossesse

Prurits généralisés : bilan biologique complémentaire

Formule sanguine

Créatininémie

Phosphatases alcalines, gamma-GT

En fonction du contexte de l’examen clinique ou des résultats des examens sus-cités :

• Fer sérique

• Ferritine

• Examens parasitologiques

• Sérologie VIH

• TSH-T4

Pour en savoir plus

Cours UMVF (Nantes)

Cours (Belgique)

Physiopathologie

Recommandations concernant la gale dans les établissements de soins et médico-sociaux

Publié dans Accueil, Publications | Laisser un commentaire

Les Benzodiazépines : savoir les utiliser et les arrêter

Les Benzodiazépines

savoir les utiliser et les arrêter

Soirée de formation avec le Dr Thierry DANEL

1/ Indications et durées du traitement par BZD et apparentés pour anxiété et insomnie

BZD-Indications

Résumé des caractéristiques du produit1 commun aux BZD et médicaments apparentés

2/ Les somnifères

  • Ne pas les prescrire mais analyser le sommeil => faire un agenda du sommeil

Agenda du sommeil (HAS)

Agenda

  • Se lever tous les jours à la même heure (y compris les jours de repos) et pas de sieste
  • Pas plus de 7 à 9 heures au lit (durée individuelle )
  • On peut les arrêter

3/ Les benzodiazépines

  • Les éviter mais si elles sont nécessaires, ne les donner que pour une courte durée (< 1 mois)
  • Le sevrage est difficile et long : 6 à 9 mois en baissant peu à peu avec des paliers progressifs de 10 %

Sevrage

Benzodiazépines : rappel sur le syndrome de sevrage, l’effet rebond et la rechute – Ministère des Affaires sociales et de la Santé – www.sante.gouv.fr

  • Evaluer la dépendance

Échelle cognitive d’attachement aux benzodiazépines

  • Pourquoi les arrêter ?

EffetsSecondairesBZDLe bon usage des benzodiazépines par les professionnels de santé – Ministère des Affaires sociales et de la Santé – www.sante.gouv.fr

  • Comment les arrêter ?

L’arrêt doit toujours être progressif, sur une durée allant de quelques semaines à plusieurs mois.

● L’objectif de la démarche est l’arrêt de la consommation de BZD. Mais l’obtention d’une diminution de posologie est un résultat favorable.

● Il n’y a pas d’argument pour proposer un traitement médicamenteux substitutif lors de l’arrêt des BZD chez le patient âgé.

● Des mesures d’accompagnement non médicamenteuses doivent être mises en place aussi longtemps que nécessaire.

Modalités d’arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé

4/ Diaporama de la soirée de formation

5/ Pour en savoir plus

Publié dans Accueil, Publications | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

Ateliers ORL : principaux messages

ORL : principaux messages

Vertiges – Otite – Sinusite – Lavage Nez – Surdité

1- Prise en charge d’un vertige

  • Le premier objectif est de distinguer un vertige authentique des multiples causes amenant un patient à la consultation vertiges : un vertige implique une illusion de déplacement.
  • L’évolution des symptômes est plus informative que leur intensité pour préciser le mécanisme lésionnel du vertige : toute crise vertigineuse intense n’est pas d’origine périphérique, tout déséquilibre n’est pas d’origine centrale.
  • Au terme de l’interrogatoire pourront être distingués :
    • le vertige bref (quelques secondes) : VPPB ;
    • le grand vertige prolongé unique : isolé → névrite vestibulaire ; associé à des signes neurologiques → AVC vertébrobasilaire ;
    • le vertige évoluant par crises récurrentes : avec signes otologiques → rechercher un neurinome du VIII ; avec la triade caractéristique (vertige, acouphènes, surdité) → maladie de Ménière ;
    • l’instabilité permanente qui n’a pas de valeur localisatrice.
  • Un vertige d’allure centrale impose le recours rapide à une imagerie cérébrale.
  • Les explorations complémentaires vestibulaires sont complexes, du domaine du spécialiste, et ne doivent pas être systématiques.

Pour en savoir plus (sur le site du collège des enseignants en neurologie)…


2- Traitement antibiotique d’une Otite Moyenne Aigüe

L’antibiothérapie est indiquée dans l’OMA purulente en tenant compte essentiellement de deux facteurs : l’âge (< ou > à 2 ans) et l’intensité du tableau clinique.

– Chez l’enfant de moins de 2 ans, l’antibiothérapie d’emblée est recommandée.

– Chez l’enfant de plus de 2 ans peu symptomatique, l’abstention en première intention de l’antibiothérapie est licite ; en revanche, si la symptomatologie est bruyante (fièvre élevée, otalgie intense, otorrhée), une antibiothérapie doit être prescrite

Le choix de l’abstention doit s’accompagner d’une réévaluation de l’enfant à 48-72 heures sous traitement symptomatique.

L’antibiothérapie n’est pas indiquée dans :

– l’otite congestive,

– l’otite séro-muqueuse.

Toutefois, une persistance des symptômes (au-delà de 3 jours pour l’otite congestive et jusqu’à 3 mois pour l’otite séro-muqueuse) peut faire réévaluer l’indication de l’antibiothérapie et la nécessité d’un avis spécialisé notamment pour l’otite séro-muqueuse.

2011-infections-respir-hautes-argumentaire 50

Pour en savoir plus… 

Cours sur les otites et photos de tympans (UMVF)…


3- Infections naso-sinusiennes de l’enfant et de l’adulte

ƒLa plupart des sinusites aiguës purulentes compliquent une infection virale des voies aériennes supérieures

ƒLe diagnostic de sinusite bactérienne repose sur la présence de deux au moins des trois critères majeurs suivants :

  1. La persistance ou l’augmentation des douleurs sinusiennes infra-orbitaires malgré un traitement symptomatique (antalgique, antipyrétique, décongestionnant) prescrit pendant au moins 48 heures
  2. Le type de la douleur :
    •  son caractère unilatéral
    • et/ou son augmentation quand la tête est penchée en avant
    • et/ou son caractère pulsatile
    • et/ou son acmé en fin d’après-midi et la nuit.
  3. L’augmentation de la rhinorrhée et l’augmentation de la purulence de la rhinorrhée. Ce signe a d’autant plus de valeur qu’il devient unilatéral.

Tableau récapitulatif

Pour en savoir plus…


4- Lavage de nez

  • Un litre d’eau de source + 3 cuillères à café, bien pleines, de gros sel gris marin. Conserver le liquide dans un flacon bouché et à température ambiante. Jeter le mélange au bout de 5 jours.
  • Utiliser une poire à lavage d’oreille ou une seringue 20 cc. Envoyer une giclée d’eau en visant l’arrière de la tête et non le sommet du crâne.
  • Le rythme idéal est de 2 à 3 fois/jour.

Pour en savoir plus…


5- Dépistage des troubles auditifs chez l’enfant

Tout retard des acquisitions doit faire rechercher une surdité.
Les principales étapes du développement du langage de l’enfant sont les suivantes :

  • réaction aux bruits dès la naissance ;
  • gazouillis vers 3 mois ;
  • reconnaissance du nom vers 4 mois ;
  • imitation des sons et des intonations vers 6 mois ;
  • redouble les syllabes vers 10 mois ;
  • premiers mots à 12 mois ;
  • utilisation d’un vocabulaire de 50 mots et juxtaposition de 2 à 3 mots vers 18 mois ;

vers 3 ans, l’enfant :

  • comprend le langage de ses activités quotidiennes,
  • utilise le « je »,
  • communique et fait des phrases avec sujet/verbe/complément,
  • pose des questions ;

à 5 ans, l’enfant :

  • parle sans déformer les mots,
  • possède déjà un vocabulaire étendu,
  • comprend et construit des phrases complexes,
  • est capable d’évoquer un événement et de raconter une histoire.

Tests de dépistage

Ils peuvent être utilisés par tout médecin (généraliste, pédiatre, PMI, ORL…). Les trois certificats obligatoires du carnet de santé (circulaire ministérielle de 1977) à la naissance, au 9e mois et au 24e mois comportent une rubrique sur l’état de l’audition. L’incidence de la surdité profonde à la naissance est de 1,3 %.
Un enfant entendant à la naissance peut devenir malentendant. Cette notion d’évolutivité plaide à la fois pour le dépistage néonatal et au cours des premières années.
Les tests de dépistage sont réalisés :

  • à la naissance, le dépistage est réalisé en période néonatale et il fait appel à deux techniques d’audiométrie objective :
    • otoémissions acoustiques (5 % de faux positifs),
    • PEA automatisés (1 % de faux positifs),
    • le dépistage systématique effectué dans les milieux à haut risque de surdité (services de néonatologie…) peut faire appel à l’observation des réponses réflexes à une stimulation sonore par générateur de bruit calibré, de 60 à 100 dB, et aux PEA ;
  • vers 4 mois (examen non obligatoire) : c’est l’étude des réactions auditives aux bruits familiers : voix de la mère, biberon, porte… ;
  • au 9e mois : on utilise les bruits familiers et les jouets sonores divers, calibrés en fréquence et en intensité ;
  • au 24e mois : la voix chuchotée, la voix haute, les jouets sonores sont les stimuli les plus souvent utilisés ;
  • à l’entrée à l’école vers 6 ans : les surdités sévères ou profondes ont en général été dépistées. L’audiogramme du médecin scolaire peut révéler une hypoacousie légère ou moyenne.

Pour en savoir plus…

Publié dans Publications | Laisser un commentaire

Contraception en 2014

Selon des recommandation de l’HAS en 2013

 

Contraception chez la femme à risque cardiovasculaire – Fiche mémo

« La contraception chez une femme à risque cardiovasculaire n’est pas une prescription anodine. La Haute Autorité de Santé (HAS) publie une nouvelle fiche mémo pour aider les professionnels de santé à proposer la contraception la plus adaptée aux contre indications présentées : antécédents, pathologies ou facteurs de risque. Cette fiche est fondée sur les critères établis par l’Organisation mondiale de la santé adaptés au contexte français. »

Contraception d’urgence : prescription et délivrance à l’avance

« Évaluer la pertinence et les risques d’une prescription à l’avance de la pilule de contraception d’urgence à titre systématique comme stratégie de santé publique visant à réduire l’incidence des grossesses non prévues. »

Contraception : prescriptions et conseils aux femmes – Fiche mémo

« Cette fiche mémo, fondée sur les recommandations les plus récentes, fait partie d’un ensemble de fiches mémo concernant la contraception et complète plusieurs documents sur ce thème produits par la HAS 1 . Elle est un outil pour le professionnel de santé afin de mieux aider les femmes à trouver la méthode de contraception qui leur convient le mieux à une période donnée de leur vie.  »

Méthodes contraceptives : Focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles

« Le document de synthèse « Méthodes contraceptives – Focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles » est une mise à plat des informations pour chaque type de contraception jugées par l’OMS comme les plus efficaces notamment : les spécialités disponibles, leur mode d’action, les indications, les populations cibles, l’efficacité, la tolérance, les conditions de suivi et les complications. »

Publié dans Publications | Laisser un commentaire

AIT et AVC : agir vite, très vite…

Accident Ischémique Transitoire et/ou Accident Vasculaire Cérébral

C’est urgent => faites le 15

AIT-AVC-FMC-Tourcoing

Publié dans Publications | Laisser un commentaire

Diabète : dernières recommandations puis passage à l’insuline par le médecin généraliste

Formation du Mardi 12 novembre : Diaporamas de la soirée

UNE APPROCHE THERAPEUTIQUE PERSONNALISEE DU PATIENT DIABETIQUE

Capture d’écran 2013-12-02 à 16.48.48

01 ATPPDnov2013

BI‐THERAPIES dans le DIABETE TYPE 2

Capture d’écran 2013-12-02 à 16.50.37

02 BI-THERAPIES

Isabelle, 53 ans mère au foyer

03 Cas Isa

Insulinothérapie et Diabète type2

Capture d’écran 2013-12-02 à 16.53.03

04 oct08 mise à l’insuline2013

CAS PARTICULIER : SUJET AGE

05 CAS PARTICULIER

Cas clinique : Mme P 38 ans

06 Cas grossesse

Les convergences sont nombreuses entre les recos ADA/EASD/SFD et les recos HAS

07 Conclusion QUIZZ

Publié dans Publications | Laisser un commentaire