Dysfonction érectile, éjaculation précoce…

Soirée de formation sur la prise en charge des troubles sexuels en médecine générale

Expert : Gilbert Bou Jaoude

Ejaculation précoce

L’éjaculation prématurée est la plus fréquente des dysfonctions sexuelles masculines. La meilleure définition du trouble tient compte des critères subjectifs du couple, à savoir l’insatisfaction que ce trouble génère chez au moins un des deux membres du couple. La cause la plus fréquente est l’incapacité à gérer l’excitation sexuelle, les facteurs étiologiques étant d’ordre fonctionnel.

Pour en savoir plus : L’éjaculation prématurée Prise en charge

Le traitement sexologique de l’éjaculation prématurée s’impose lorsqu’il y a incapacité à gérer l’excitation sexuelle (cause la plus fréquente). Une psychothérapie ou une thérapie de couple est indiquée lorsque la cause tient dans l’existence de troubles psychologiques ou relationnels. Les traitements pharmacologiques (antidépresseur, anesthésiant) peuvent être utilisés conjointement ou en alternative aux traitements non médicamenteux ou encore en cas d’échec de ceux-ci.

Pour en savoir plus : L’éjaculation prématurée Définition et étiologie

Dysfonction érectile

Il est recommandé de rechercher systématiquement les antécédents ou les symptômes orientant vers une pathologie organique, mais aussi vers des problèmes psychologiques, susceptibles de déclencher ou d’aggraver une dysfonction érectile et pouvant bénéficier d’un traitement spécifique :

– antécédents abdomino-pelviens : chirurgie, irradiation, traumatisme,

– diabète : l’état de son équilibration et l’existence d’autres complications éventuelles (rétinopathie, neuropathie des membres inférieurs…)

Facteurs de risque cardio-vasculaires : Il est fortement recommandé au médecin de recueillir des renseignements sur l’état cardio-vasculaire car la DE, peut être le seul motif de consultation chez des hommes par ailleurs asymptomatiques, L’existence d’une dysfonction érectile associée à au moins 3 facteurs de risque cardio-vasculaire doit orienter le patient vers un avis cardiologique

– surcharge pondérale, et notamment l’obésité abdominal (périmètre abdominal 102 cm chez l’homme)

– sédentarité, (absence d’activité physique soutenue d’une durée de 30 minutes consécutives au moins deux fois par semaine)

– facteurs psycho-sociaux (stress professionnel ou autres ….)

– tabagisme,

– HTA, syndrome métabolique,

– autres maladies cardiaques (angor, insuffisance cardiaque, etc),

– dyslipidémie, – affections neurologiques (maladie de Parkinson, sclérose en plaques séquelles de traumatisme médullaire, …)

– existence de troubles mictionnels, en rapport le plus souvent au-delà de 50 ans avec une hypertrophie bénigne de la prostate,

– une endocrinopathie, liée de façon beaucoup plus rare à une DE (hypo ou hyperthyroïdie, adénome à prolactine, déficit androgénique connu…)

– pathologies chroniques : hépatiques, rénales

– des troubles du sommeil (apnées du sommeil, insomnie…) pouvant altérer la fonction érectile et dont l’existence est à connaître avant tout traitement d’un déficit androgénique associé à la DE;

Il est recommandé d’établir une liste exhaustive de tous les traitements pris par le patient, afin de rechercher ceux susceptibles d’avoir une action délétère sur la fonction érectile, même si le niveau de preuves est faible et la responsabilité d’un traitement donné est souvent surestimée, (y compris avec les antihypertenseurs).

Il est recommandé de rechercher des signes évocateurs de déficit androgénique

Traitement de la Dysfonction érectile

Pour en savoir plus :  Le traitement des troubles de l’érection en 2012

 Pour en savoir beaucoup plus : Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile

Adolescent

Nombreuses sont les études qualitatives et quantitatives sur la sexualité des adolescents. Cet article propose une sélection de quelques données récentes qui ouvrent des voies à des démarches éducatives et interroge un certain nombre de difficultés en matière d’éducation à la sexualité.

Se référer à Éducation à la sexualité, de l’intime au social

Libido féminine

Premièrement, il faut déterminer si la femme souffre réellement d’une faible libido ou si elle a tout simplement des besoins différents de ceux de son partenaire. Si elle a envie de faire l’amour au moins toutes les deux semaines, le problème est simplement attribuable à un écart d’appétence sexuelle, et il faudrait peut-être qu’elle consulte avec son partenaire. Il n’est pas plus logique de dire que la femme souffre d’une faible libido que de dire que l’homme a une libido « trop élevée ».

Deuxièmement, il faut écarter les causes médicales, notamment l’hypo- ou l’hyperthyroïdie, l’hyperprolactinémie, l’insuffisance de testostérone chez les femmes ménopausées (des recherches effectuées récemment révèlent que certaines femmes en préménopause peuvent aussi avoir un faible taux de testostérone, mais cela n’est pas aussi fréquent qu’on le dit dans certaines émissions-débats populaires), la dépression et la fatigue attribuable à des causes médicales.

Les causes les plus fréquentes d’une faible libido chez les femmes sont la tension, la fatigue et les problèmes relationnels. Les femmes SONT différentes des hommes : le sexe est pour ceux-ci un moyen de se détendre, tandis que la plupart des femmes ont besoin de se détendre avant de faire l’amour. Les hommes peuvent se disputer avec leur partenaire et avoir quand même envie d’avoir des rapports sexuels; après une dispute, généralement, les femmes ont besoin d’une pause avant de pouvoir se rapprocher de leur partenaire. Si la patiente vous dit que son couple va bien, demandez-lui comment elle et son partenaire règlent leurs différends; s’ils ne le font pas, ils pourraient exprimer leur ressentiment dans la chambre à coucher. Demandez-lui si elle connaît ses préférences sur le plan sexuel et si elle est capable d’exprimer ses désirs à son partenaire. Certaines femmes pensent que l’homme sait ce qui les excite; encouragez vos patientes à être responsables de leur propre plaisir sexuel.

Demandez à la patiente de vous décrire une journée typique. Si elle travaille sans s’arrêter du matin jusqu’au soir, elle n’aura sûrement ni l’envie ni l’énergie de faire l’amour le moment venu de se coucher; ce ne sera pour elle qu’une corvée de plus. Dites-lui qu’il faudrait peut-être qu’elle planifie des moments d’intimité avec son partenaire. Cette idée n’est pas toujours bien acceptée car les gens estiment que faire l’amour est un acte spontané qui ne se planifie pas. Malheureusement, si nous ne planifions pas certaines activités de nos jours, nous n’aurons jamais le temps de les réaliser. Le sexe compte beaucoup dans une relation et il mérite qu’on y consacre autant d’attention qu’à d’autres éléments de notre vie.

Source

Approche sociocognitive du désir sexuel

Pour en savoir plus : SEXUALITE NORMALE ET PATHOLOGIQUE

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Suivi de la prostate en 2014

Suivi de la prostate en 2014

Adénome de la prostate

Hypertophie de la Prostate

La sévérité et le retentissement des signes fonctionnels urinaires de l’HBP sont évalués par le score IPSS (International Prostate Symptom Score). Les SBAU sont souvent responsables d’une altération de la qualité de vie.

L’association de SBAU avec une dysfonction sexuelle est fréquente. Par conséquent, l’évaluation de la fonction sexuelle, notamment par un questionnaire, est recommandée dans le bilan initial de l’HBP.

Le toucher rectal est systématiquement réalisé (figure 2). Il permet de diagnostiquer l’HBP et de dépister un éventuel cancer de la prostate associé au sein de la même glande.

En cas d’HBP, le toucher rectal va identifier certaines particularités de la prostate : la glande est augmentée de volume (> 20 grammes), elle est souple, indolore, lisse, régulière et s’accompagne d’une disparition du sillon médian.

Un toucher rectal évocateur d’un cancer de la prostate est une indication à réaliser des biopsies prostatiques avec examen anatomopathique quel que soit le taux de PSA.

Les SBAU sont aspécifiques et peuvent être également présents au cours de nombreuses pathologies urologiques :

vessie neurologique ;
sténose de l’urètre favorisée par les antécédents d’urétrite et les traumatismes de l’urètre (AVP ± fracture du bassin, sondage traumatique) ;
maladie du col vésical ;
infections comme la prostatite chronique ;
calculs urinaires ;
tumeurs de vessie caractérisées par la présence d’une hématurie.
Devant toute hématurie, il faut éliminer une tumeur de vessie par la réalisation d’une fibroscopie vésicale.

Cancer de la prostate

CancerProstate

Algoritme du dépistage du cancer de la prostate selon l'HAS

Suveillance Active Cancer Prostate

Stopper Surveillance Active Cancer Prostate

Avis sur le dépistage du cancer

Pour la HAS

HAS- Cancer de la Prostate : faut-il le dépister ?

La HAS a publié en 2010 une analyse des essais internationaux de dépistage du cancer de la prostate32 et en 2012 une revue systématique sur les facteurs de risque de cancer de la prostate et la pertinence du dépistage de ce cancer par dosage du PSA chez les hommes à haut risque de survenue de ce cancer. Faisant suite à cette analyse, la HAS a confirmé sa non-recommandation du dépistage systématique du cancer de la prostate en population générale comme dans les populations à haut risque sur les éléments suivants : • l’histoire naturelle de la maladie est mal connue, en particulier on ne sait pas reconnaître, parmi les cancers asymptomatiques, ceux qui resteront latents et ceux qui évolueront ; • la balance bénéfice/risque est en défaveur du dépistage du cancer de la prostate et les essais internationaux de dépistage n’ont apporté aucun élément sur le bénéfice potentiel de la pratique de ce dépistage ; • il n’est pas démontré que la détection précoce soit plus avantageuse pour les hommes à risque élevé (les cancers prostatiques chez ces sujets n’évoluant pas différemment de ceux des sujets à risque normal) ; • des facteurs de risque génétiques et environnementaux ont été identifiés (antécédents familiaux de cancer de la prostate chez des parents du 1er degré, origine africaine, exposition à certains agents chimiques), mais il n’est pas possible de définir un niveau de risque chez les sujets concernés.

Pour l’AFU

AFU-CancerProstate

Suite aux conclusions de son comité de cancérologie (composé d’urologues, d’oncologues médicaux, de radiothérapeutes, de pathologistes et de radiologues), l’Association Française d’Urologie propose une recommandation sur le dépistage du cancer de la prostate et en précise les modalités, notamment concernant la population cible, les tests de dépistage et l’information à délivrer à un homme avant un dépistage.

L’Association Française d’Urologie recommande le dépistage du cancer de la prostate par le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) et un toucher rectal tous les ans entre 50 et 75 ans et dès 45 ans s’il existe un risque familial ou ethnique.

Si le PSA total est au-dessus de la valeur normale du test ou si le toucher rectal est anormal, une consultation auprès d’un urologue est recommandée.

Une information concernant les limites, les bénéfices et les risques du dépistage et des éventuels traitements doit être donnée avant la réalisation de ces examens.

Taux de détection en fonction du PSA (associer au TR)

Pour CCAFU

Valeurs Prédictives du PSA
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Certificat d’aptitude au sport : la place du médecin généraliste

Le certificat médical préalable à la pratique des sports en compétitions

Docteur Patrick Bacquaert

 

Quel examen pour quelle pratique ?

Votre médecin traitant, mais également un médecin spécialiste ou un médecin du sport, peut vous délivrer un certificat médical après un bilan dont il jugera seul le contenu.

Généralement, votre médecin profite de cet examen pour réévaluer la validité :

  • des vaccins
  • surveiller votre alimentation
  • parler de votre hygiène de vie

Ainsi, l’examen médical doit prendre en compte votre niveau de pratique, votre temps de pratique et votre âge. Le médecin reste seul juge pour effectuer les examens nécessaires, voire demander éventuellement des renseignements complémentaires et des examens supplémentaires avant de vous accorder l’autorisation de pratiquer un sport.

Quel certificat pour l’enfant ?

La délivrance de certificat pour les enfants peut poser quelques problèmes particuliers concernant les autorisations de pratique en surclassement.

En effet, un certain nombre de fédérations peut autoriser sous quelques réserves les enfants de jouer à une, deux, voire trois catégories au-dessus de leur âge. Dans ce cas, les listes de médecins habilités peuvent être fournies par les ligues concernées. Seuls ces médecins ont alors le droit de délivrer ces certificats médicaux de surclassement.

En tout état de cause, pour un enfant qui jouerait dans sa catégorie d’âge, votre médecin traitant reste habilité à délivrer ce certificat.

Le médecin surveillera spécialement les vaccinations, le rachis, la croissance et l’aptitude à l’effort avant de délivrer l’autorisation nécessaire.

La validité du certificat médical est de 1 an, ou dans certains cas, valable pour la durée de la saison sportive. Le médecin peut également signer directement sur la licence, si celle-ci possède un endroit spécialement réservé où pourra être identifié le nom de votre médecin et son numéro d’inscription à l’Ordre des Médecins

Conclusion

En définitive, ce certificat obligatoire ne doit pas être une simple formalité administrative, mais l’occasion d’une rencontre avec son médecin pour évoquer les problèmes particuliers liés à la pratique sportive ou être l’occasion d’aborder d’autres problèmes médicaux. Il a été démontré que les véritables contre-indications définitives à la pratique des activités physiques et sportives sont extrêmement rares.

Seul votre médecin peut vous conseiller et vous réorienter vers des sports moins traumatisants selon les cas. Dans certains cas, il est même conseillé une pratique sportive pour améliorer ou stabiliser une maladie. En tout état de cause, la pratique du sport doit être progressive et contrôlée.

Déroulement de la Visite de Non Contre-Indication au sport selon les recommandations de la Société Française de Médecine de l’exercice et du Sport

Depuis 2008, la Société Française de Médecine du Sport (SFMES) met à disposition sur son site une fiche standard d’aide à la réalisation de la VNCI.

Dans le courrier de présentation, les auteurs caractérisent ce document comme une « base essentielle » sans mentionner toutefois ni la tranche d’âge d’applicabilité, ni le cadre d’activité (compétition ou pas).

  • Interrogatoire

Pour obtenir des informations les plus complètes possibles, la SFMS propose un questionnaire préalable à la visite médicale.

Il reprend :

– Les antécédents : familiaux, chirurgicaux, médicaux

– Les facteurs de risque personnels et mode de vie

– Les examens complémentaires réalisés antérieurement

– La prise de médicament

– Quelques spécificités complémentaires concernant les femmes

Ainsi, l’interrogatoire initiant la consultation se concentre sur le type d’activité et le niveau souhaité, ainsi que sur la recherche d’éventuels événements au cours de la précédente saison.

  • Examen clinique 

En plus de l’attention classique portée aux évaluations morphologique et cardiorespiratoire, on retrouve des temps d’examen consacrés à la dimension préventive de la VNCI (vision, état dentaire , ORL, vaccinations, pieds, bilan psychologique etc….).

Il est conseillé de respecter le consensus Européen concernant la réalisation d’un ECG de repos.

  • Décision :

Sur le certificat concluant la consultation, on peut soit opter : Pour la mention « pas de contre-indication apparente » puis préciser le sport concerné,

 Ou choisir de contre indiquer définitivement ou temporairement la pratique sportive en demandant éventuellement un bilan complémentaire.

 Focus :

La prévention des morts subites

La mort subite est naturelle, inattendue, au cours ou après une pratique sportive. Il n’y a pas, par définition d’affection préalable détectée, un certificat de non contre-indication à la pratique du sport ayant été délivré par un médecin.

Chez les sportifs de haut niveau, la réglementation a été respectée avec réalisation d’une échographie cardiaque et d’une épreuve d’effort maximale.

La prévention est basée sur l’évaluation des facteurs de risque et la promotion du geste qui sauve avec l’utilisation du défibrillateur.

http://www.irbms.com/mort-subite

On estime à 900 à 1500 le nombre de cas par an en France.

   95% des cas concernent les sportifs amateurs.

La tranche d’âge la plus touchée concerne les 40-60 ans.

95% des cas concernent les hommes.

Plus de la moitié des accidents surviennent en dehors d’un terrain de sport, et la majeure partie des victimes ne semble pas avoir de licence au sein d’une fédération.

Le football, la course à pied et le cyclisme figurent sur le podium des sports les plus touchés mais il s’agit probablement du reflet des sports les plus pratiqués.

De plus la répartition des âges de survenue n’est pas la même en fonction des sports (par exemple l’âge moyen est de 30 ans pour le football, 40 ans pour la course à pied, 50 ans pour le cyclisme).

 

Règles de rédaction du certificat:

Doivent figurer :

L’identité du sportif

La date du jour de l’examen

La mention « n’avoir pas constaté, à ce jour, de signe clinique apparent contre- indiquant la pratique du (des) sport(s) suivant(s) », le(les) sport(s) devant être écrit(s) en toute lettre

La mention « en compétition » si nécessaire

La signature et le tampon du praticien avec N° Professionnel

NB :Ce type d’examen n’est pas prévu par la couverture des frais relatifs aux actes et traitements à visée préventive (Article L321-1 du code de la sécurité sociale) . La consultation est aux frais du patient, le médecin remettant une note d’honoraires (et non une feuille de soin). Il en est de même pour les examens complémentaires, un remboursement n’étant accepté que si une anomalie est découverte

Les sports dits à risque concernant les médecins diplômés de médecine du sport:

Les sports à haut risque médical (Article L231-2-3 et Arrêté du 28/02/2008) :

Sports de combat la mise hors combat est autorisée

Alpinisme de pointe

Sport utilisant une arme à feu

Sport mécanique

Sport aérien (sauf aéromodélisme)

Sport sous-marin

Sources : Les liens avec www.irbms.com

http://www.irbms.com/certificat-medical-obligatoire

http://www.irbms.com/certificat-medical-ski-disciplines-altitude

http://www.irbms.com/le-certificat-medical-de-non-contre-indication-a-la-pratique-sportive-chez-lenfant

http://www.irbms.com/salle-de-remise-en-forme-et-certificat-medical

http://www.irbms.com/test-de-ruffier-dickson

http://www.irbms.com/wp-content/uploads/2014/09/certificat-medical-pratique-physique-adaptee-securisee.pdf

Le certificat médical préalable à la pratique des sports en compétition (Docteur Patrick Bacquaert)

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Plaies aiguës, chroniques, pied diabétique

Soirée du 9 septembre 2014

avec le Professeur Philippe MODIANO

  • La plupart des ulcères de jambe sont de cause vasculaire par hypertension veineuse ambulatoire ou insuffisance artérielle ;
  • Les ulcères infectieux, neurotrophiques, dysimmunitaires et néoplasiques sont rares ;
  • Les ulcères les plus chroniques sont les ulcères post-phlébitiques ;
  • La douleur et l’extension nécrotique sont les signes d’orientation vers une cause artérielle (ulcère sur artériopathie ou artériel) ou artériolaire (angiodermite nécrotique) ;
  • Les modifications de la peau périulcéreuse sont plus fréquentes dans les ulcères de cause veineuse ;
  • La surinfection et la sensibilisation allergique aux topiques utilisés sont les principales complications des ulcères veineux ;
  • Dans l’ulcère veineux : écho-Doppler veineux et mesure des indices de pression systolique (IPS) à compléter par écho-Doppler artériel dans 3 cas (cf. texte) ;
  • Dans l’ulcère artériel : écho-Doppler artériel et mesure des IPS, angiographie ;
  • Le traitement chirurgical doit être envisagé en priorité dans les ulcères par insuffisance veineuse chronique non post-thrombotique et dans les ulcères de cause artérielle ;
  • Traiter par compression à haut niveau de pression les ulcères veineux en l’absence d’AOMI (artériopathie oblitérante des membres inférieurs) ;
  • Les moyens du traitement local doivent être adaptés aux trois phases évolutives successives de l’ulcère : détersion, bourgeonnement, épithélialisation ;
  • Une bonne hygiène de vie et la rééducation de la marche sont des compléments indispensables des traitements spécifiques ;
  • Pour l’exécution des soins locaux la coopération entre le médecin et le personnel soignant est essentielle.

La contention multicouche

  • Double, triple ou quadruple bandage par superposition de différentes bandes. parfois nécessaire pour les ulcères récalcitrants avec oedème ou écoulement important.
  • Exemples : double contention : bande inextensible recouverte d’une bande élastique (associe contention et compression), ou triple contention : superposition d’une bande inextensible, d’une bande cohésive et d’une bande élastique.
  • bandage multicouches (4 couches) commercialisé en kit (PROFORE®) pouvant être laissé en place jusqu’à 7 jours. Ce kit comporte une bande d’ouate naturelle, une bande crêpe, une bande de compression légère et une bande cohésive, permettant d’obtenir une pression de 40 mmHg à la cheville. Remboursées LPPR

TRAITEMENT LOCAL

4 phases

1) Désinfection

  • sérum physiologique
  • KMNO4 dilué 1/10 000
  • Chlorexidine

2) Détersion

  • Obligatoire
  • Constante
  • 1er temps : mécanique
  • 2ème temps : chimique

ANESTHESIQUES LOCAUX DE LA DETERSION

1) EMLA + + +

  • 30 minutes avant la détersion
  • 2 tubes de 5 g par application
  • Contre-Indication : Méthémoglobinémie, porphyrie, hypersensibilité +++

2) Gel de Xylocaïne visqueux

  • 10 minutes
  • Pas d’AMM

ANTALGIQUES CLASSIQUES

  • Antalgiques non opiacés
  • EFFERALGAN Codéiné*
  • Dextroproxyphène : DI-ANTALVIC* PROPOFAN*
  • Tramadol : TOPALGIC*
  • Antalgiques morphiniques

PLAIES EN PHASE DE DETERSION

Exsudats modérés : Hydrocolloïdes : Comfeel transparent ®, Comfeel plus ®, Duoderm E®, Hydrocol ® , Restore ® , Tegasorb ®, Algoplaque HP® ,Algoplaque film ® , Urgoderm ® …

Plaies sèches : Hydrogels : Comfeel purilon ®,Duoderm hydrogel ®, Intrasite gel ®, Nu-gel ®, Normgel ®, Sureskin hydrogel ®, Urgo hydrogel ®,…

Plaies très exsudations : Alginates : Algostéril ®, Urgosorb ®, Sorbalgon ®, Comfeel seasorb ®, Algisite ®, Sorbsan ®, Melgisorb ®, …

Hydrofibres :Aquacel ® seul dans cette classe, compresse ou mèche

Plaies malodorantes : Pansements au charbon  Actisorb plus ®

3) Bourgeonnement rouge

Exsudatives

Alginates

Hydrofibres

Plaies modérément exsudatives

Hydrocolloïde

Hydrocellulaire Allevyn ®, Askina transorbent ®, Biatain ®, Combiderm ®, Tielle ®, Lumiderm 6000 ®, Mepilex ®, …

Cas particulier

Plaies nécrosantes :

mèches hydrofibres

coussinets hydrocellulaires

Plaies hémorragiques : Alginates

PANSEMENT A L’ARGENT

– Pouvoir bactéricide des ions d’argent

– Large spectre antibactérien sur de nombreux gram + et négatif sans phénomène de résistance

– Action anti-inflammatoire

ION argent : asticota, AQUACEL argent, Sulfadiazine argentique : IALUSET +, URGOTUL S argent

La détersion par larves de mouches

  • Espèce : Lucilia sericata
  • Durée du stade larvaire : 6 jrs
  • Insecte nécrophage
  • Les sécrétions induisent une liquéfaction sélective des tissus nécrosés secondairement ingérés
  • Effet bactériophage (BGN, SARM…)

4) Cicatrisation

  • Spontanée
  • Auto-greffe en pastille, filets

 

Diaporama de la soirée

Dermato-Plaies-PEC

Pour en savoir plus…

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Démences : diagnostic et prise en charge

Démences : diagnostic et prise en charge

Diaporama de la formation

Sensibilisation au diagnostic précoce et à la prise en charge des patients atteints de maladie d’Alzheimer et maladies apparentées

Pour en savoir plus

Maladie d’Alzheimer et autres démences (HAS actualisation juillet 2012)

Maladie d’Alzheimer et autres démences (HAS juin 2009)

Médecins généralistes : Visite longue et complexe pour les patients atteints de maladie neuro-dégénérative (CNAMTS)

Réaliser une visite longue dans le cadre de la maladie d’Alzheimer (INPES)

Permis de conduire : rôle d’information des soignants

Carte d’urgence pour le patient (à garder sur lui)

Ressources locales

CLIRPA (Centre Local Information Coordination Retraités Personnes Agées)

CLIRPA de Tourcoing, 15 rue de la Bienfaisance 03 20 69 40 40

Présentation du CLIRPA de TOURCOING en 2013

ESAD (Equipe spécialisée Alzheimer à Domicile)

Lille et Linselles

ESAD Résidence Léopoldine – App n°22 – 146 Ter Bd. Victor Hugo – 03.20.42.50.88 et LINSELLES 6 rue des Frères Vanrullen – 03.20.03.32.81

Tourcoing

L’accueil de jour « Les Feuillantines », 319, rue Racine, 59200 TOURCOING – 03 20 69 16 16

Equipe Spécialisée Alzheimer de Tourcoing, 7 rue Gabriel Péri et 26, rue de la Bienfaisance – 03 20 11 34 80

Wasquehal

ESAD 2 rue Salvador Allende 59290 Wasquehal – 03 20 89 65 40

LOGIGRAMME D’INTERVENTION DE L’EQUIPE SPECIALISEE ALZHEIMER A DOMICILE « ESAD »

FONCTIONNEMENT DE L’EQUIPE SPECIALISEE A DOMICILE : ESAD

Prescription Médicale type

QUELS OUTILS SONT UTILISES POUR LES ACTIVITES DE REHABILITATION EN ESAD

MAIA

Maison pour l’Autonomie et l’Intégration des personnes malades d’Alzheimer

Maison des Aidants

MAISON DES AIDANTS METROPOLE ROUBAIX TOURCOING

Petit journal de la Maison des Aidants – février 2014

MAISON DES AIDANTS METROPOLE ROUBAIX TOURCOING 37 Boulevard de Cambrai 59100 Roubaix 03 20 28 64 49

MAISON DES AIDANTS METROPOLE ROUBAIX TOURCOING Programme Juin 2014

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Cotisation (FMC Tourcoing)

Pour participer à la vie de l’association, n’oubliez pas votre cotisation annuelle

Le docteur

Adresse

Téléphone

eMail

Adresse un chèque de vingt-trois Euros (23 Euros = 1 C) à l’ordre de la FMC de Tourcoing

Trésorier Olivier PAULVAICHE

139 rue de Dunkerque

59200 TOURCOING

 

 

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Le prurit

Le prurit

Formation du Mardi 8 avril 2014

 Le prurit est un signe fonctionnel et se définit comme « une sensation qui provoque le besoin de se gratter ». Il peut être localisé ou généralisé. Il ne concerne que la peau et certaines muqueuses ou semi-muqueuses.

Il existe un prurit que l’on peut qualifier de physiologique. Ce prurit est discret. Il est plus important le soir et/ou quand le malade se dévêt. Chaque individu se gratte de nombreuses fois dans une journée sans que cela entraîne de désagrément majeur.

Le prurit devient pathologique lorsqu’il induit des lésions de grattage ou lorsqu’il incite à consulter…

Principales étiologies

Prurits généralisés : principales étiologies dermatologiques

Eczéma (lésion vésiculeuse)

Urticaire (lésion papulo-oedémateuse), dermographisme

Lichen (lésion papuleuse)

Dermatose bulleuse auto-immune (lésion urticarienne, eczématiforme)

Ectoparasitose (gale, phtiriase)

Mastocytose

• Prurigos non parasitaires

Mycosis fongoïde

Agents irritants externes

Modifications de l’environnement

Prurits généralisés d’origine interne

Toxidermies

Insuffisance rénale

Rétention biliaire

Hématopathies

• Mycosis fongoïde

• Autres lymphomes

• Anémie ferriprive

• Syndrome myéloprolifératif

Infections

• Parasitoses intestinales

• Séropositivité VIH

Modifications endocriniennes

Hyperparathyroïdie

Syndrome carcinoïde

• Grossesse

Prurits généralisés : bilan biologique complémentaire

Formule sanguine

Créatininémie

Phosphatases alcalines, gamma-GT

En fonction du contexte de l’examen clinique ou des résultats des examens sus-cités :

• Fer sérique

• Ferritine

• Examens parasitologiques

• Sérologie VIH

• TSH-T4

Pour en savoir plus

Cours UMVF (Nantes)

Cours (Belgique)

Physiopathologie

Recommandations concernant la gale dans les établissements de soins et médico-sociaux

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Les Benzodiazépines : savoir les utiliser et les arrêter

Les Benzodiazépines

savoir les utiliser et les arrêter

Soirée de formation avec le Dr Thierry DANEL

1/ Indications et durées du traitement par BZD et apparentés pour anxiété et insomnie

BZD-Indications

Résumé des caractéristiques du produit1 commun aux BZD et médicaments apparentés

2/ Les somnifères

  • Ne pas les prescrire mais analyser le sommeil => faire un agenda du sommeil

Agenda du sommeil (HAS)

Agenda

  • Se lever tous les jours à la même heure (y compris les jours de repos) et pas de sieste
  • Pas plus de 7 à 9 heures au lit (durée individuelle )
  • On peut les arrêter

3/ Les benzodiazépines

  • Les éviter mais si elles sont nécessaires, ne les donner que pour une courte durée (< 1 mois)
  • Le sevrage est difficile et long : 6 à 9 mois en baissant peu à peu avec des paliers progressifs de 10 %

Sevrage

Benzodiazépines : rappel sur le syndrome de sevrage, l’effet rebond et la rechute – Ministère des Affaires sociales et de la Santé – www.sante.gouv.fr

  • Evaluer la dépendance

Échelle cognitive d’attachement aux benzodiazépines

  • Pourquoi les arrêter ?

EffetsSecondairesBZDLe bon usage des benzodiazépines par les professionnels de santé – Ministère des Affaires sociales et de la Santé – www.sante.gouv.fr

  • Comment les arrêter ?

L’arrêt doit toujours être progressif, sur une durée allant de quelques semaines à plusieurs mois.

● L’objectif de la démarche est l’arrêt de la consommation de BZD. Mais l’obtention d’une diminution de posologie est un résultat favorable.

● Il n’y a pas d’argument pour proposer un traitement médicamenteux substitutif lors de l’arrêt des BZD chez le patient âgé.

● Des mesures d’accompagnement non médicamenteuses doivent être mises en place aussi longtemps que nécessaire.

Modalités d’arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé

4/ Diaporama de la soirée de formation

5/ Pour en savoir plus

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Ateliers ORL : principaux messages

ORL : principaux messages

Vertiges – Otite – Sinusite – Lavage Nez – Surdité

1- Prise en charge d’un vertige

  • Le premier objectif est de distinguer un vertige authentique des multiples causes amenant un patient à la consultation vertiges : un vertige implique une illusion de déplacement.
  • L’évolution des symptômes est plus informative que leur intensité pour préciser le mécanisme lésionnel du vertige : toute crise vertigineuse intense n’est pas d’origine périphérique, tout déséquilibre n’est pas d’origine centrale.
  • Au terme de l’interrogatoire pourront être distingués :
    • le vertige bref (quelques secondes) : VPPB ;
    • le grand vertige prolongé unique : isolé → névrite vestibulaire ; associé à des signes neurologiques → AVC vertébrobasilaire ;
    • le vertige évoluant par crises récurrentes : avec signes otologiques → rechercher un neurinome du VIII ; avec la triade caractéristique (vertige, acouphènes, surdité) → maladie de Ménière ;
    • l’instabilité permanente qui n’a pas de valeur localisatrice.
  • Un vertige d’allure centrale impose le recours rapide à une imagerie cérébrale.
  • Les explorations complémentaires vestibulaires sont complexes, du domaine du spécialiste, et ne doivent pas être systématiques.

Pour en savoir plus (sur le site du collège des enseignants en neurologie)…


2- Traitement antibiotique d’une Otite Moyenne Aigüe

L’antibiothérapie est indiquée dans l’OMA purulente en tenant compte essentiellement de deux facteurs : l’âge (< ou > à 2 ans) et l’intensité du tableau clinique.

– Chez l’enfant de moins de 2 ans, l’antibiothérapie d’emblée est recommandée.

– Chez l’enfant de plus de 2 ans peu symptomatique, l’abstention en première intention de l’antibiothérapie est licite ; en revanche, si la symptomatologie est bruyante (fièvre élevée, otalgie intense, otorrhée), une antibiothérapie doit être prescrite

Le choix de l’abstention doit s’accompagner d’une réévaluation de l’enfant à 48-72 heures sous traitement symptomatique.

L’antibiothérapie n’est pas indiquée dans :

– l’otite congestive,

– l’otite séro-muqueuse.

Toutefois, une persistance des symptômes (au-delà de 3 jours pour l’otite congestive et jusqu’à 3 mois pour l’otite séro-muqueuse) peut faire réévaluer l’indication de l’antibiothérapie et la nécessité d’un avis spécialisé notamment pour l’otite séro-muqueuse.

2011-infections-respir-hautes-argumentaire 50

Pour en savoir plus… 

Cours sur les otites et photos de tympans (UMVF)…


3- Infections naso-sinusiennes de l’enfant et de l’adulte

ƒLa plupart des sinusites aiguës purulentes compliquent une infection virale des voies aériennes supérieures

ƒLe diagnostic de sinusite bactérienne repose sur la présence de deux au moins des trois critères majeurs suivants :

  1. La persistance ou l’augmentation des douleurs sinusiennes infra-orbitaires malgré un traitement symptomatique (antalgique, antipyrétique, décongestionnant) prescrit pendant au moins 48 heures
  2. Le type de la douleur :
    •  son caractère unilatéral
    • et/ou son augmentation quand la tête est penchée en avant
    • et/ou son caractère pulsatile
    • et/ou son acmé en fin d’après-midi et la nuit.
  3. L’augmentation de la rhinorrhée et l’augmentation de la purulence de la rhinorrhée. Ce signe a d’autant plus de valeur qu’il devient unilatéral.

Tableau récapitulatif

Pour en savoir plus…


4- Lavage de nez

  • Un litre d’eau de source + 3 cuillères à café, bien pleines, de gros sel gris marin. Conserver le liquide dans un flacon bouché et à température ambiante. Jeter le mélange au bout de 5 jours.
  • Utiliser une poire à lavage d’oreille ou une seringue 20 cc. Envoyer une giclée d’eau en visant l’arrière de la tête et non le sommet du crâne.
  • Le rythme idéal est de 2 à 3 fois/jour.

Pour en savoir plus…


5- Dépistage des troubles auditifs chez l’enfant

Tout retard des acquisitions doit faire rechercher une surdité.
Les principales étapes du développement du langage de l’enfant sont les suivantes :

  • réaction aux bruits dès la naissance ;
  • gazouillis vers 3 mois ;
  • reconnaissance du nom vers 4 mois ;
  • imitation des sons et des intonations vers 6 mois ;
  • redouble les syllabes vers 10 mois ;
  • premiers mots à 12 mois ;
  • utilisation d’un vocabulaire de 50 mots et juxtaposition de 2 à 3 mots vers 18 mois ;

vers 3 ans, l’enfant :

  • comprend le langage de ses activités quotidiennes,
  • utilise le « je »,
  • communique et fait des phrases avec sujet/verbe/complément,
  • pose des questions ;

à 5 ans, l’enfant :

  • parle sans déformer les mots,
  • possède déjà un vocabulaire étendu,
  • comprend et construit des phrases complexes,
  • est capable d’évoquer un événement et de raconter une histoire.

Tests de dépistage

Ils peuvent être utilisés par tout médecin (généraliste, pédiatre, PMI, ORL…). Les trois certificats obligatoires du carnet de santé (circulaire ministérielle de 1977) à la naissance, au 9e mois et au 24e mois comportent une rubrique sur l’état de l’audition. L’incidence de la surdité profonde à la naissance est de 1,3 %.
Un enfant entendant à la naissance peut devenir malentendant. Cette notion d’évolutivité plaide à la fois pour le dépistage néonatal et au cours des premières années.
Les tests de dépistage sont réalisés :

  • à la naissance, le dépistage est réalisé en période néonatale et il fait appel à deux techniques d’audiométrie objective :
    • otoémissions acoustiques (5 % de faux positifs),
    • PEA automatisés (1 % de faux positifs),
    • le dépistage systématique effectué dans les milieux à haut risque de surdité (services de néonatologie…) peut faire appel à l’observation des réponses réflexes à une stimulation sonore par générateur de bruit calibré, de 60 à 100 dB, et aux PEA ;
  • vers 4 mois (examen non obligatoire) : c’est l’étude des réactions auditives aux bruits familiers : voix de la mère, biberon, porte… ;
  • au 9e mois : on utilise les bruits familiers et les jouets sonores divers, calibrés en fréquence et en intensité ;
  • au 24e mois : la voix chuchotée, la voix haute, les jouets sonores sont les stimuli les plus souvent utilisés ;
  • à l’entrée à l’école vers 6 ans : les surdités sévères ou profondes ont en général été dépistées. L’audiogramme du médecin scolaire peut révéler une hypoacousie légère ou moyenne.

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Contraception en 2014

Selon des recommandation de l’HAS en 2013

 

Contraception chez la femme à risque cardiovasculaire – Fiche mémo

« La contraception chez une femme à risque cardiovasculaire n’est pas une prescription anodine. La Haute Autorité de Santé (HAS) publie une nouvelle fiche mémo pour aider les professionnels de santé à proposer la contraception la plus adaptée aux contre indications présentées : antécédents, pathologies ou facteurs de risque. Cette fiche est fondée sur les critères établis par l’Organisation mondiale de la santé adaptés au contexte français. »

Contraception d’urgence : prescription et délivrance à l’avance

« Évaluer la pertinence et les risques d’une prescription à l’avance de la pilule de contraception d’urgence à titre systématique comme stratégie de santé publique visant à réduire l’incidence des grossesses non prévues. »

Contraception : prescriptions et conseils aux femmes – Fiche mémo

« Cette fiche mémo, fondée sur les recommandations les plus récentes, fait partie d’un ensemble de fiches mémo concernant la contraception et complète plusieurs documents sur ce thème produits par la HAS 1 . Elle est un outil pour le professionnel de santé afin de mieux aider les femmes à trouver la méthode de contraception qui leur convient le mieux à une période donnée de leur vie.  »

Méthodes contraceptives : Focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles

« Le document de synthèse « Méthodes contraceptives – Focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles » est une mise à plat des informations pour chaque type de contraception jugées par l’OMS comme les plus efficaces notamment : les spécialités disponibles, leur mode d’action, les indications, les populations cibles, l’efficacité, la tolérance, les conditions de suivi et les complications. »

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