Diabète : dernières recommandations puis passage à l’insuline par le médecin généraliste
Formation du Mardi 12 novembre : Diaporamas de la soirée
UNE APPROCHE THERAPEUTIQUE PERSONNALISEE DU PATIENT DIABETIQUE
BI‐THERAPIES dans le DIABETE TYPE 2
Isabelle, 53 ans mère au foyer
Insulinothérapie et Diabète type2
04 oct08 mise à l’insuline2013
CAS PARTICULIER : SUJET AGE
Cas clinique : Mme P 38 ans
Les convergences sont nombreuses entre les recos ADA/EASD/SFD et les recos HAS
Arthrose, ostéoporose, liens utiles pour en savoir plus
Pour en savoir plus :
http://umvf.univ-nantes.fr/rhumatologie/enseignement/rhumato4/site/html/ :
- Diagnostiquer une ostéoporose.
- Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.
L’AFLAR est une association mixte qui rassemble deux tiers de patients et un tiers de professionnels de santé .
Elle a mis en place deux numéros verts
- Allô Rhumatisme ( 0810 42 02 42 )
- Allô Ostéoporose (0810 43 03 43 )
qui permettent aux patients de poser des questions sur ces affections.
Par ailleurs, l’ALFAR a ouvert un site d’information sur l’arthrose ( Stop-arthrose ), en 2012, à l’occasion de la journée mondiale pour l’ostéoporose le site « ostéoporose, pas d’accord »
Pour plus d’informations :
www.aflar.org/
www.stop-arthrose.org/
Tumeurs de la cavité buccale et des voies aérodigestives supérieures
Suite à la soirée de formation du mardi 17 septembre, quelques articles recommandés
Tumeurs de la cavité buccale et des voies aérodigestives supérieures
Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement
Conseils importants avant de commencer une chimiothérapie ou une radiothérapie O.R.L.
CONDUITES A RISQUES A L’ADOLESCENCE
|
LA PLACE DES ADULTES EN LIEN AVEC CES JEUNES ?
Quand la souffrance psychique s’est déjà installée dans le corps et dans le comportement du jeune, il est important de trouver l’opportunité d’échanger avec lui. En lui offrant un espace d’écoute pour exprimer son quotidien, ses difficultés, son contexte, ses attentes, le sens qu’il donne à son ou ses comportements à risques, l’adulte ouvre la voie vers le mieux-être du jeune. Concernant par exemple les consommations de substances psychoactives (licites ou illicites), il est illusoire d’imaginer pouvoir éradiquer les expérimentations.
La transgression de l’interdit fait partie de l’adolescence. Il s’agit davantage de donner les moyens d’accompagner ces comportements pour en limiter les risques. L’idéal reste de pouvoir agir en amont, dans l’enfance, en développant leurs compétences psychosociales et l’estime de soi (savoir résoudre les problèmes, prendre des décisions, gérer son stress et ses émotions, communiquer efficacement, avoir une pensée créative et critique, avoir conscience de soi et avoir de l’empathie pour les autres…). C’est un moment privilégié pour aborder ce jeune et trouver ce qui peut se manifester ensuite pour limiter les risques.
L’ADOLESCENCE: DES CONDUITES À RISQUES ?
Période de profondes transformations et de quête identitaire, l’adolescence peut être vécue par certains jeunes comme un temps de souffrance. Certains vont jusqu’à mettre leur vie en danger en adoptant des comportements risqués (prise de risques sur la route, consommations excessives de substances psychoactives, anorexie/boulimie, conduite suicidaire, vol, provocation physique, défiance de la loi, décrochage voire rupture scolaire, usage excessif des outils numériques …). En jouant avec la mort, c’est la recherche de la vie, la sensation d’exister, l’expérimentation de ses propres limites, l’interpellation des proches, etc. qui peuvent s’exprimer. Pour certains jeunes en grande souffrance, s’infliger des douleurs physiques peut libérer et rendre supportable leur souffrance psychologique. Pour d’autres, certaines pratiques peuvent signifier la volonté de s’absenter, de se marginaliser de l’existence. Enfin, la vitesse excessive au volant ou la violence, outre que ces comportements affirment la virilité du jeune devant ses pairs, l’aide à libérer sa «haine» et son mal-être. Certains ont comme un sentiment de ne pas être intégrés, compris, de ne pas avoir les clés pour devenir acteur du monde ordinaire. Ces comportements restent des symptômes de leur mal-être et quête identitaire… Pouvoir les accompagner dans cette période de construction et les aider pour limiter les risques de leurs comportements est l’un des objectifs de ce guide.
LE SERVICE SANTÉ DU CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE (CCAS) :
Missions
Le Service Santé du CCAS peut vous conseiller et vous accompagner dans le montage et la mise en oeuvre de vos actions de prévention « Santé ».
Coordonnées
CCAS de Tourcoing : 7 rue Gabriel Péri – B.P. 60567 – 59208 TOURCOING – Tel : 03.20.11.34.34
E-Mail : ccastg@ccas-tourcoing.fr
CCAS de Roubaix – Pôle «Addictions – Santé Mentale» : 9/11 rue Pellart, 59100 Roubaix
– tel : 03 20 81 57 38
DES ACTEURS SPÉCIALISÉS POUR VOUS ACCOMPAGNER LORSQUE VOUS RENCONTREZ UN JEUNE EN DIFFICULTÉ…
Vous repérez un jeune en difficulté et vous souhaitez trouver les moyens de l’accompagner, le conseiller ou l’orienter…
Vous trouverez ci-après une liste de ressources locales pour vous aider dans votre accompagnement.
LE CENTRE DE SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE, CSAPA « REAGIR »
Ce CSAPA/CARRUD est un lieu d’accueil et d’accompagnement pour toute personne (consommateurs, professionnels, familles et proches) rencontrant directement ou indirectement des difficultés avec les substances psychoactives et les addictions sans produits (Jeux, Troubles du Comportement Alimentaire…). Le centre est composé d’une équipe pluridisciplinaire (médecin addictologue, psychiatre, psychologue, infirmiers, éducateurs, assistants sociaux…).
117 Rue de Dunkerque, 59200 Tourcoing - 03 20 46 01 10
15 Rue Monseigneur Leclerc, 59200 Tourcoing - 03 20 01 65 15
reagir-tourcoing.fr
LE CENTRE DE SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE, CSAPA « LA TRAME » (DE L’ANPAA 59)
Missions
Ce CSAPA est un lieu d’accueil et d’accompagnement pour toute personne (consommateurs, professionnels, familles et proches) rencontrant directement ou indirectement des difficultés avec les substances psychoactives (Alcool, Tabac) et les addictions sans produits (Jeux, Troubles du Comportement Alimentaire…). Le centre est composé d’une équipe pluridisciplinaire (médecin addictologue, psychologue, thérapeute familiale, infirmier, travailleur social, diététicienne).
Coordonnées
73 rue Sainte-Thérèse, 59100 Roubaix 03 20 89 40 70
47 rue de Lille 59200 TOURCOING 03 20 36 36 66
53 Rue du Ventoux Villeneuve-d’Ascq – 03 20 04 29 29
LE CENTRE DE SOINS, D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE, CSAPA « LE RELAIS » (LA SAUVEGARDE DU NORD)
Missions
Le Relais propose une consultation pour jeunes consommateurs (Le CAFE). Ce CSAPA est un lieu d’accueil et d’accompagnement pour toutes personnes (consommateurs, professionnels, familles et proches) rencontrant directement ou indirectement des difficultés avec les substances psychoactives (Cannabis, Tabac, drogues illicites) et les addictions sans produits (Jeux Vidéo, Internet…). Il est composé d’une équipe pluridisciplinaire : médecin addictologue, psychologue, infirmier, travailleurs sociaux.
Coordonnées
40 rue Saint-Antoine, 59100 Roubaix
. 03 28 33 91 40
LE SERVICE D’ADDICTOLOGIE, « LA FRATERNITÉ » DU CENTRE HOSPITALIER DE ROUBAIX.
Missions
Le service d’addictologie propose à toute personne un conseil, ou un accompagnement ainsi qu’une prise en charge aux personnes en difficulté avec leurs consommations de substances (alcool, médicament, tabac, substances illicites) ou leurs comportements (jeux vidéo, jeux d’argent, Internet, Troubles du Comportement Alimentaire…). Le service comprend une équipe transdisciplinaire (médecins addictologues, psychiatre, gastro-entérologue, travailleurs sociaux, psychologues, infirmiers…) et permet une prise en charge adaptée (consultation, centre méthadone, hospitalisation de jour ou conventionnelle…).
Coordonnées
20 avenue Julien Lagache, 59100 Roubaix
. 03 20 99 32 23
UNITE D’ALCOOLOGIE CLINIQUE – PAVILLON CLAUDE BERNARD
L’Unité d’alcoologie Clinique propose à toute personne un conseil, ou un accompagnement ainsi qu’une prise en charge aux personnes en difficulté avec leurs consommations d’alcool. Le service comprend une équipe composée de médecins, travailleurs sociaux, psychologues, infirmiers…Il permet une prise en charge adaptée (consultation, hospitalisation conventionnelle).
Centre Hospitalier Dron
135, rue du Président Coty
59208 TOURCOING
Téléphone : 03 20 69 46 22
LE CENTRE MÉDICO-PSYCHOLOGIQUE (CMP) « ADO »
Missions
Le CMP Ado reçoit les adolescents âgés de 13 à 19 ans. Il propose une écoute confidentielle et un accompagnement médico-psychologique. Il est composé d’une équipe pluridisciplinaire (travailleurs sociaux, infirmiers, psychologues, secrétaire, pédopsychiatre, pédiatre).
Coordonnées
12 rue Rémy Cogghe, 59100 Roubaix
.tel : 03 20 26 00 22
L’UFA (UNITÉ FONCTIONNELLE INTERSECTORIELLE POUR ADOLESCENT)
Missions
L’UFA accueille des adolescents de 12 à 16 ans (parfois jusqu’à 18 ans), en grande difficulté psychologique. Son équipe ambulatoire peut répondre rapidement à une demande d’évaluation, en vue d’une éventuelle hospitalisation, en rencontrant le jeune au CMP, en institution, à domicile voire aux urgences.
Coordonnées
Site Ulysse Trélat
130 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
59350 Saint-André-lez-Lille
. 03 28 38 51 14
Fax 03 28 38 51 15
LE GROUPE « ADO »
Missions
Ce réseau de partenaires travaillant auprès d’adolescents a pour vocation de mener un travail de prévention et d’accompagnement cohérent et global. Le groupe se réunit toutes les 6 semaines. Il peut accompagner et être interpellé par des professionnels confrontés à une situation difficile avec un jeune et/ou son entourage. Le groupe existe depuis 2004 et rassemble plusieurs structures telles que les CSAPA « Le Relais » et « La Trame », le CMP ado, l’AEP, Horizon 9, l’UEMO, l’association Le Gîte, Spiritek Lille Metropole, le SPS (Conseil Général), Le service d’addictologie du Centre Hospitalier de Roubaix, …).
LE SERVICE PRÉVENTION SANTÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL (SPS)
Missions
Le SPS est une structure du Conseil Général mettant à disposition des habitants une équipe médicale et médico-sociale proposant accueil, écoute et accompagnement par le biais : – des consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) du sida et hépatites.
– du centre d’information, de diagnostic et de dépistage des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST).
– d’une consultation de planification pour les jeunes de moins de 25 ans en lien avec la PMI.
– de consultations de prévention santé et de mise à jour des vaccinations.
– d’accompagnement individuel selon la demande : addictions, notamment aide à l’arrêt du tabac, vie affective et sexuelle, santé globale, accès aux soins…
Le Service de Prévention Santé travaille en transversalité avec les 7 Unités Territoriales de Prévention et d’Action Sociale (Halluin, Tourcoing Mouvaux, Tourcoing Neuville, Roubaix Centre, Roubaix Hem, Roubaix Croix Wasquehal Wattrelos….). Il peut faire le lien avec les travailleurs sociaux des UTPAS en cas de difficultés éducatives avec un jeune. Il travaille également en partenariat sur des projets de prévention santé.
Coordonnées
CDAG/SPS de Tourcoing :
Centre hospitalier – Service des maladies infectieuses – 135 rue du Président Coty – 59200 Tourcoing – tel : 03.20.69.46.05
CDAG/SPS de Roubaix : 25 Bd du Général Leclerc, 59100 Roubaix – tel : 03 59 73 76 50
DROGUES INFOS SERVICE / ADALIS
Missions
Rattaché à la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT) sa présence régionale vise en partie à traiter les appels téléphoniques (accompagner, répondre aux interrogations,…) des consommateurs, des proches mais aussi des professionnels.
Coordonnées
Drogues Infos Services : 0 800 23 13 13
Ecoute Cannabis: 0 811 91 20 20
Ecoute Alcool: 0 81 191 30 30
. http://www.drogues-info-service.fr/
LA MAISON DÉPARTEMENTALE DES ADOLESCENTS (LILLE)
Missions
La Maison des Adolescents s’adresse aux jeunes, aux parents, et aux professionnels. Ses missions d’accueil, d’écoute, d’information, de prévention, d’évaluation, d’orientation et d’accompagnement sont assurées par une équipe pluriprofessionnelle, dans le respect de la confidentialité. La Maison des Adolescents peut, par la mobilisation de ses ressources internes et de celles de son réseau, favoriser la reprise ou la continuité de la prise en charge d’une situation complexe, en complémentarité avec les dispositifs de droit commun. Des visites de la Maison des Ados par des professionnels avec des groupes de jeunes et/ou d’élèves, peuvent être organisées à la demande. La structure est ouverte 7j/7 (la semaine de 10h00 à 21h00, les week-ends et jours fériés de 13h00 à 21h00).
Coordonnées
• Adresse administrative : 1 rue Saint-Genois, 59000 Lille
• Adresse (accueil) : entrée rue Sainte-Anne, 59000 Lille
. 03 20 06 26 26
. www.lasauvegardedunord.fr/maisondesados-59/index.php
Pour aller plus loin…
• https://www.wiv-isp.be/reitox/: Site d’information belge, piloté par l’OEDT
• http://www.addictionsinfo.eu/: Portail européen sur les addictions
• http://www.strategienationaleantidrogue.gc.ca/: Site gouvernemental canadien
Diaporama de la soirée
AddictionAdo
Les effets secondaires de la chimiothérapie
Les effets secondaires de la chimiothérapie
FMC Mardi 4 Juin 2013
Article VO à télécharger : EffetsSecondairesChimioTTT
Télécharger le Diaporama : effetsSecondairesChimioDiapoR
Remèdes locaux suite Chimio : RMD-Peau-ChimioTTT
Docteur Nathalie Leriche
C H Dron
Tel : 03 20 69 44 88
Fax : 03 20 69 45 99
Effets secondaires Cardiovasculaires :
5 fluoro-uracile
Risque de spasme coronarien
Avastin*
Risque HTA, Thromboses, Hémorragies, (perforation digestive)
Herceptin*
Risque d’insuffisance cardiaque
Surveillance de la fraction d’éjection tous les 3 mois en cours de traitement
Thrombose veineuse et embolie pulmonaire
Chez les patients ayant un cancer, les AVK sont moins efficaces et moins bien tolérés
Un traitement par HBPM est donc recommandé
La durée du traitement est de 3 à 6 mois en fonction de l’évolution du cancer et des traitements en cours
Fragmine* est la seule HBPM ayant une indication validée par son AMM chez les patients ayant un cancer (Innohep* en attente d’AMM)
Effets secondaires Oro-digestifs
Nausées – vomissements
Prévention des vomissements anticipés
Donner un anxiolytique la veille au coucher et le matin de la chimiothérapie (Alprazolam 0,5mg)
Prévention des vomissements retardés :
Les sétrons sont inefficaces
l’Aprépitant (Emend*) est efficace : 125mg au J1 de la chimio, 80mg au J2 et J3
En cas d’action émétisante prolongée malgré un protocole de prévention :
Métoclopramide : 1cp pour 20kg de poids toutes les 6 heures +/- corticothérapie
Mucite
Evomucy*
Mycoses buccales
Bains de bouche sérum bicarbonaté, Fungizone*
Loramyc*
Mucite herpétique
Zelitrex*
Diarrhée
Tarceva*, Nexavar*, Campto*, Xéloda*…
Réhydratation
Ralentisseur du transit (Lopéramide)
Antisécrétoire (Tiorfan*)
Absorbant (Smecta*)
Constipation
(Zophren*), Codéine, Morphine
Traitement préventif
Prise quotidienne même si transit normal
Associer un laxatif stimulant (Contalax*, Dulcolax*) et un laxatif osmotique
( Duphalac*, Movicol*, Forlax*)
Eviter les mucilages (Transilane*, Spagulax*)
Troubles hématologiques et infectieux
Hyperthermie (> 38,5°C) à Bilan sanguin en urgence + ECBU
Polynucléaires neutrophiles > 500 à Antibiothérapie per os
Polynucléaires neutrophiles < 500 = neutropénie fébrile = hospitalisation
Anémie < 10g en cours de chimio à EPO
Anémie < 8g à Transfusion
Thrombopénie < 20 000 à Transfusion
Thrombopénie > 20 000 à Transfusion si signes hémorragiques
Leuco/neutropénie à pas de traitement si pas d’hyperthermie
Effets secondaires Neurologiques
Sels de platine : carboplatine, cisplatine, oxaliplatine
Taxol
Pas / peu de traitement efficace, vitaminothérapie B1B6
Traitement symptomatique (Lyrica*, Neurontin*, Laroxyl*)
Effets secondaires cutanés
Syndrome pied-main
Soins de pédicurie
traitements des zones hyperkératosiques (préalables à l’initiation du traitement + en cours de traitement)
Crème émolliente
Dexeryl*, Evoskin* gel-crème ou spray
Dermocorticoïde en cas de réaction inflammatoire douloureuse
Diprosone*
Toxicité cutanée des thérapeutiques ciblées
Cetuximab (Erbitux*)
Erlotinib (Tarceva*)
Panitunumab (Vectibix*)
= anti EGFR (voies de signalisation responsable de la croissance tumorale)
Rash acnéiforme
Grade 1
Toilette savon doux
Hydratation cutanée : Dexeryl*
+/- Rozex* (métronidazole)
Grade 2 (folliculite amicrobienne, pustules sur base érythémateuse)
Antibiothérapie orale : Doxycycline* 100mg / 1 mois puis 50mg
Eryfluid* gel
Grade 3 (lésions confluentes, œdémateuses, préjudice esthétique)
Antibiothérapie orale (grade2)
+/- corticoïdes locaux de classe 3 (Locoïd*)
Grade 4 (dermite exfoliative ou ulcération, lésions suintantes et croûteuses)
Avis dermatologique : pansement gras quotidien, détersion des croûtes…
Xérose cutanée
Dexeryl*, Evoskin*
Fissures et crevasses palmo-plantaires
Préparation magistrale à base de baume du commandeur :
Baume du commandeur 5g
Glycérine 5g
Excipial* pommade qsp 50g (en l’absence de spécialité équivalente)
Périonyxis
Bâtonnet de nitrate d’argent
Dermocorticoïde de classe 4
Désinfection à l’Héxomédine*
+/- Doxycycline
Toxicité Rénale
Cisplatine
Eviter d’associer des thérapeutiques néphrotoxiques
Surveillance de la fonction rénale
Asthénie
Plusieurs facteurs
Le type de cancer et le stade évolutif, les traitements
L’anémie
La douleur
La dépression, les troubles du sommeil
La dénutrition
Les problèmes sociaux
Une activité physique adaptée, d’intensité faible à modérée pendant et après le traitement améliore la qualité de vie
Bénéfice sur l’anxiété, sur la dépression, sur le sommeil, sur l’image du corps, diminution de la sensation de fatigue
Effets sur la survie dans le cancer du sein :
Réduction du risque de mortalité globale de 18 à 41% selon les études
Réduction du risque de décès par cancer du sein de 34%
Réduction du risque de récidive de 24%
Effets sur la survie dans le cancer colique
Effets préventifs
Cas Clinique 1 : Surveillance du cancer du sein
Recommandations (HAS, SOR, FNCLCC)
Examen clinique tous les 6 mois pendant 5 ans, puis annuellement
80% des récidives surviennent au cours de cette période
Examen clinique = diagnostic dans ¾ des cas
Associer une mammographie annuelle
= Récidive locale ou controlatérale
La recherche de métastases n’est pas l’objectif de la surveillance
Le diagnostic précoce des métastases n’a pas d’impact favorable sur la survie
la mammographie est le seul examen complémentaire de réalisation systématique qui ait montré un intérêt
L’IRM mammaire a son intérêt en cas de doute diagnostique
Un bilan (scanner, scintigraphie) sera réalisé uniquement en cas de point d’appel
Le dosage du CA 15.3 n’est pas recommandé
Cas Clinique 2 : Surveillance du cancer colique
Interrogatoire et examen clinique
Tous les 3 mois pendant 3 ans, puis tous les 6 mois pendant 2 ans
Examens complémentaires
Scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection (fonction du stade) tous les 3 à 6 mois pendant 2 ans puis annuellement pendant 3 ans
TEP indiquée pour la localisation des récidives en cas d’élévation confirmée de l’ACE et négativité du reste du bilan
Endoscopie
Si colo incomplète ou de mauvaise qualité en pré-opératoire : à refaire dans les 6 mois post-opératoires
Contrôle à 2 ou 3 ans puis tous les 5 ans si normale
Biologie
Dosage de l’ACE tous les 3 mois durant 2 ans puis tous les 6 mois pendant 3 ans. (recommandations HAS 2012 ; tous les 3 mois les 3 premières années)
Cas clinique 3 : prise en charge de l’état nutritionnel
Evaluation de l’état nutritionnel
40 à 60 % des patients hospitalisés pour un cancer sont dénutris
Toute altération de l’état nutritionnel augmente la morbidité et constitue un facteur pronostique indépendant péjoratif de survie
Evaluation clinique
Poids de forme
poids actuel
% de perte de poids
le seuil de 10% de perte de poids = valeur pronostique péjorative
Rapidité d’installation de la perte de poids
Perte de poids de 2% en 1 semaine, même valeur pronostique péjorative qu’une perte de poids de 5 % en 1 mois ou 10% en 6 mois
Un patient obèse peut être dénutri
Evaluation Biologique
Albuminémie
½ vie de 20 jours, permet de suivre l’évolution à long terme
Taux < 35g/l = dénutrition modérée, < 30 = dénutrition sévère
Variable selon l’état inflammatoire (CRP)
Facteur pronostique d’évènement infectieux et de mortalité en post-opératoire
Pré-albuminémie
½ vie courte : 2 jours
Permet d’identifier les fluctuations rapides du statut nutritionnel
< 20g/l : dénutrition modérée
< 10g/l : dénutrition sévère
Prise en charge à domicile de première intention :
la complémentation orale
Elle permet seulement de compléter l’alimentation orale habituelle et non la remplacer Elle existe sous différents arômes et différentes textures adaptées aux troubles de la déglutition
Indications
Dénutrition modérée ou sévère
Augmentation des besoins protéino-énergétiques (cancer, escarres…)
Troubles de mastication, dysphagie
Renutrition pré et/ou post-opératoire
Sa posologie est de 1 à 2 par jour à adapter en fonction des besoins. Au-delà l’effet peut être délétère sur l’appétit ou sur la fonction rénale dans certaines pathologies
Ophtalmologie : place du médecin généraliste en pratique courante
Soirée de formation du 16 mai 2013
A quel âge se préoccuper d’un enfant qui louche ?
Il est normal de constater une déviation intermittente convergente jusque 4
mois. Mais tout nouveau-né qui présente une déviation permanente ou
tout nourrisson qui présente une déviation même intermittente constatée
par l’entourage doit bénéficier d’un examen ophtalmologique même si au
moment où on le voit, cette déviation n’est pas patente.
L’erreur c’est d’attendre et tergiverser et ainsi laisser s’installer une
amblyopie profonde.
Pourquoi, comment, quand développe-t-on une amblyopie ?
Une amblyopie, c’est l’incapacité pour le cerveau à utiliser un oeil. Elle
nait d’une non utilisation de l’oeil chez le nouveau-né ou le nourrission,
parce que le cerveau a pris la mauvaise habitude de ne relayer qu’un seul
oeil. Cette négligence provient en général d’un strabisme ou d’une forte
asymétrie optique entre les 2 yeux. Après quelques années l’amblyopie est
profonde et non curable.
L’erreur, c’est qu’on ne pratique pas pour de multiples raisons l’examen de
dépistage prévu à 9 mois dans le carnet de santé.
A quel âge se préoccuper d’un larmoiement du nourrisson ?
Il est fréquent qu’un retard de maturation des voies lacrymales existe et fait
qu’un nourrission larmoie plus d’un coté pendant quelques mois. Pas la
peine de se précipiter. S’il n’y a pas d’infection le temps arrange souvent les
choses et la patience suffit. S’il y a infection chronique, il convient de
demander un avis ophtalmologique. En général, un sondage sera réalisé
entre 6 mois et un an ou une sonde mise en place pendant 2 mois si la prise
en charge se fait au delà de un an.
L’erreur c’est d’avoir peur d’en faire une. Il n’est jamais trop tard pour agir
dans ce domaine.
Un enfant hypermétrope a-t-il vraiment besoin de ses lunettes?
Un enfant hypermétrope voit très bien sans lunettes car il utilise son
accommodation pour compenser son défaut. S’il ne ressent que fatigue , il
peut ne mettre ses lunettes qu’en classe. Si l’hypermétropie est forte, il
risque de voir trouble par incapacité à compenser de façon permanente. S’il
a une tendance au strabisme, il peut renforcer ou déclencher un strabisme.
L’erreur, c’est de dire à un enfant, si tu vois sans tes lunettes, c’est qu’elles
ne servent à rien.
Un glaucome, cela fait mal ou pas ?
Le glaucome aigu sur angle fermé est rarissime mais très douloureux : pas
possible de l’ignorer.
Le glaucome chronique à angle ouvert représente plus de 90 % des
glaucomes. Il est insidieux et sournois, totalement indolore. Il ne faut pas
espèrer qu’il vous donne un signe. Seul, l’ophtalmologiste peut le dépister
valablement.
L’erreur serait de penser: « pas de douleur, pas de glaucome »
Mon patient a l’impression d’une poussière dans l’oeil .
Mon patient ne supporte plus du tout la lumière .
La sensation de corps étranger dans un oeil associée à une photophobie
intense, c’est la signature d’une blessure superficielle de la cornée.Sauf si
on a pu identifier un corps étranger superficiel et en débarasser le patient,
il convient d’adresser le patient à un ophtalmo pour examen au
biomicroscope et diagnostic.
L’erreur dans cette situation, c’est de prescrire un collyre au hasard et de
dire, si cela ne passe pas, il faudra voir l’ophalmo. Cela ne passera pas, la
patient passera une nuit blanche et le patient ne sera pas content.
Se préoccuper d’une hémorragie sous conjonctivale ?
Qu’elle soit ponctiforme, étendue voir chémosis hémorragique
impressionnant, en soi, elle est bénigne. Il faut par l’interrogatoire s’assurer
de l’absence de traumatisme et rassurer.
L’erreur, ce serait de dire: on va arrêter le traitement anticoagulant ou
antiagrégant.
Quel est le danger du zona ophtalmique pour l’oeil?
Aucun si l’oeil n’est pas directement touché, s’il est parfaitement clair.
Quand l’atteinte n’est que cornéenne, la guérison est la règle .
Par contre l’atteinte peut prendre la forme d’une iridocyclite.
Par ailleurs la complication peut survenir secondairement.
L’erreur, c’est de ne pas expliquer au patient de consulter un ophtalmo au
moindre doute et particulièrement si l’oeil est rouge.
Une iridocyclite peut elle se voir cliniquement ?
L’iridocyclite est un diagnostic qui se fait au biomicrocope.
Pourtant une douleur unilatérale, avec rougeur et une pupille un peu plus
petite et moins réactive doit faire soupçonner systématiquement une
iridocyclite.
L’erreur, c’est de considérer un oeil rouge douloureux unilatéral comme
une possible conjonctivite.
Que faire devant un chalazion ?
Le chalazion est la rétention inflammatoire des sécrétions d’une glande de
Meibomius. Quelque soit son volume, et la symptomatologie parfois
douloureuse qui l’accompagne, l’évolution sera toujours favorable soit avec
de la pommade quelques jours et quelques mois de patience, soit avec une
incision.
L’erreur, c’est de penser qu’on peut faire une erreur sur un chalazion. Il faut
expliquer et décider: beaucoup de patience ou inciser.
Entropion, ectropion , quelle différence ?
L’origine est la même, à savoir un relâchement du tarse palpébral.
L’ectropion se voit facilement: la paupière se retourne vers l’extérieur et la
conjonctive rouge se dévers inesthétiquement mais l’oeil est rarement
irrité.
L’entropion, c’est l’inversion de la paupière; cela fait que les cils frottent
sur l’oeil et l’irritent. Parfois, ce n’est qu’intermittent surtout au début.
Il faut demander au patient de fermer fort les yeux et on voit la paupière
qui s’enroule et ne se remet pas en place tout de suite.
L’erreur, c’est de n’avoir pas fait un diagnostic facile sans besoin d’un
microscope car il suffit de bien regarder.
Faut-il s’inquiéter d’une chute de paupière ?
On parle de ptosis dès qu’il y a asymétrie d’ouverture, pas besoin que l’oeil
soit complètement fermé.
- Si c’est bilatéral et progressif, c’est surement involutionnel.
- Si cela s’accentue à la fatigue bilatérale même avec une asymétrie, penser à la myasthénie.
- Si c’est unilatéral, il faut penser neuro et faire un bilan.
- Si c’est unilatéral douloureux penser à une dissection carotidienne, c’est une urgence.
L’erreur c’est de ne pas diagnotiquer et donc bilanter un ptosis unilatéral
installé progressivement parce qu’on s’est habitué à cette modification dans
le visage d’un patient qu’on voit souvent.
A quoi penser devant une baisse de vision horaire d’un seul oeil ?
OACR HIV NOIA cela fait un peu catalogue.
Devant une baisse de vision rapide sur un oeil ?
NORB DR OVCR DMLA exsudative , toujours catalogue
Il n’y a pas d’erreur à faire. Tout le monde oriente en urgence.
Un signe à ne pas méconnaitre: voir les lignes déformées
( métamorphopsies ) peut être le premier symptome d’une DMLA et
certaines DMLA se traitent aujourd’hui !
Devant une baisse de vision bilatérale progressive?
Lunettes, cataracte, glaucome; longue liste… :
La difficulté, c’est de faire la différence entre une baisse de vision optique
et une baisse de vision médicale. Malheureusement l’examen clinique
général est pauvre en ce domaine et l’ophtalmo est indispensable.
L’erreur, c’est de ne pas s’enquérir si la prise en charge ophtalmo a bien eu
lieu et de ne pas prendre son téléphone éventuellement quand on le juge
nécessaire pour un patient.
Infections Sexuellement Transmissibles
Infections Sexuellement Transmissibles
Formation du Jeudi 11 avril 2013
Experts : Dr BACLET Véronique, Dr ALCARAZ Isabelle et Dr HULEUX Thomas
Vous pouvez télécharger les diaporama
- Ecoulement-uretral
- Conduite à tenir suite à un rapport non protégé
- Explorations chez un patient à risque
- Ano-rectite
- Infections Sexuellemment Transmissibles
Quelques extraits :
A Tourcoing : Centre d’Information de Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles (C.I.D.D.I.S.T.) Tél : 03 20 69 46.04.
Comprendre la promotion pharmaceutique et y répondre
La HAS vient de mettre en ligne la traduction en français d’un manuel de formation des étudiants en santé pour “comprendre la promotion pharmaceutique et y répondre”
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/r_1506394/fr/connaitre-et-comprendre-la-promotion-et-sa-regulation
Il s’agit d’un document de réflexion sur les influences de l’industrie, publié en 2009 par l’OMS et Health Action International (HAI) en anglais.
Il s’agit d’un véritable manuel pédagogique à l’intention des étudiants et des formateurs en médecine, pour apprendre à faire face à la promotion pharmaceutique et prescrire dans l’intérêt des patients, avec des exemples et des propositions d’exercices pratiques et de réflexion critique. Et une bibliographie essentielle de base sur cette question.
Bien sûr il s’agit d’un document établi à partir des réalités anglo-saxonnes, mais l’essentiel est là et l’applicabilité à la réalité française est évidente.
Nous rêvions d’un outil pédagogique et universitaire pour former les soignants à lutter contre le risque sanitaire que représentent les influences de l’industrie…
Optimiser l’antibiothérapie en médecine de ville
TELECHARGER le diaporama de la formation : Optimiser l’antibiothérapie en médecine de ville
Pour en savoir plus (même auteur) sur le site de l’URPS Nord Pas-de-Calais…